Hibernatus
12.01.2009Un hiver, un vrai.
C’est très bien. De quoi tuer les pucerons et m’entraîner aux températures de Montréal pour dans deux mois et demi.
Pour ré-amorcer l’inspiration, on met des gros pulls, on rêve d’un feu de cheminée et on pioche dans ce qui reste toujours à portée de main. La familiarité, les plis, Deleuze, tout ça.
Le Papy et ses magnifiques rééditions de concert qui font rêver, d’abord. Puis le fils, tonton Oldham, qui fait jouer sa face religieuse, toujours impeccable.
À New York aussi, on peut hiberner. Chanter, faire de la guitare et gratter sa caisse claire assis sur une grosse moquette en laine et rajouter des couvertures aux canapés en cuir noir. Comme j’aime cet album du Velvet.
Une bande annonce de film gore mais quand même français, mais quand même art et essais. Manger des gens pour se tenir chaud, moi je dis ça compte.
Retour à New York, dans la bande de Zorn pour un hommage à Monsieur Bacharrach plein de retenue.
Et puis pourquoi pas le grand Roy, qui pleure ? Alors lui, c’est une longue histoire, avant même d’avoir vu Blue Velvet. C’est un monde pas complètement accessible, fait de tristesses immenses et de romantisme radical. Et du jus de pomme chaud à la cannelle aussi. Chez des gens de ma vie d’avant.
Pour finir, encore des souvenirs. Parce qu’on écoute beaucoup les quatre z’anglais à la maison en ce moment, que le petit gars nous fait de magnifiques « Julia » de punk sur son Ukulele. Et aussi pour replonger dans le générique de fin d’une des belles émissions de radio toulousaine. Toute une époque, non ?
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