Ben oui
28.11.2008Quand il sort un nouvel album, c’est fête.
Les phases fusent, toujours plus percutantes, toujours plus poétiques, toujours plus dépressives.
Les sites d’Universal sont down, trop de trafic. Putain, respect.
Un petit hors-série donc, pour célébrer un monsieur qui est le symbole du rap des années 90, son meilleur élément et son plus riche représentant. Des chiffres et des chiffres. Fuck les lettres et Patrice Laffont.
La gymnastique intérieure
16.11.2008Je n’ai même pas parlé du concert de Daniel Johnston. En même temps, je vois mal comment en parler. Tout est vite vide pour dire des choses très simples sur la beauté, l’émotion, tout ça. Dans tous les cas, c’est certain : je ne raterai plus jamais sa venue.
Donc je reprends la petite ritournelle du podcast. Un peu apaisé, sans trop savoir pourquoi. Peut-être que la discipline finit par prendre.
Une reprise d’un beau morceau pour commencer, même dans sa version originale, n’en déplaise aux donneurs de leçons. Qui est suivie par la petite princesse des néo-hippies un peu chiants, mais pas tant que ça finalement. Les « voyage au bout de l’enfer » (ah ah) ont été bien notés par Pitchfork. C’est vrai que c’est pas mal. Quant à la petite joie, elle passe en boucle sur Nova et ma foi, le disque a fait un beau pli dans les playlists du téléphone magique qui accompagne mes trajets quotidiens.
Un putain de nom de groupe ensuite, pour un truc un peu roots, genre guitare, bière, 4-pistes. Puis les beats font leur apparition avec la fête de quartier dont l’album aussi finit par s’installer derrière mes oreilles. De la blog pop permet de changer tranquillement de registre.
Pour finir par le morceau qui me fait le plus rire en ce moment. Sorti d’un très grand disque, il parle d’une pratique de remix sudiste à base de sirop pour la toux qui défonce absolument tout : on ralentit le morceau comme c’est pas permis et on fait des petites boucles avec ses doigts sur les passages qu’on aime bien. Sauf que là, le C&S devient l’art de se faire enfler dans la vraie vie. Pffff, sur-classe.
Quelques jours ailleurs
05.11.2008Faire une tente chez soi. Tout casser.
Trouver du sable et n’avoir que quelques jours pour finir avant le retour des enfants.
Un peu comme un mash-up des Maçons du Cœur et de Kho Lanta.