Peut-on jamais savoir ce que l’été apporte

30.08.2008

Musicalement s’entend, hein. Je ne vais pas non plus verser dans une théorie des modifications biographiques portées par les vents estivaux. N’est-ce pas.
Donc la réponse est : non. Plein de trucs très différents.
En voici quelques exemples avec du nouveau vieux rap, du bon R’n’B, de la chanson française, plein de Brésil en direct du disque dur de mon ami Alain (qui m’a donné une guitare, je lui suis redevable à tout jamais), une sortie toute chaude, le grand monsieur Barouh. Et puis quoi ? Qua, découvert au hasard d’une émission de France Culture dont le légendaire service de relations aux auditeurs m’a envoyé sur du vrai papier timbré le conducteur pour que je puisse découvrir le nom de ce morceau et de son interprète.
On s’achève avec un truc un peu perso, que Qua me rappelait vaguement. Extrait d’une des deux sessions d’un groupe à la dénomination changeante, qui fit de belles choses. La vie nous a satellisé. Tant pis/Tant mieux.



STRSKMX#07





Couvrir

04.08.2008

Une parenthèse de travail dans un océan de vacances. L’occasion de faire un post qui mûrit depuis longtemps, fait uniquement de reprises. Il lui manquait quelque chose et il traînait sur le bureau de mon mac. Ce quelque chose est arrivé en juillet et fait guise d’introduction.
Des filles qu’on aime ici, et qui chantent merveilleusement « oh vous, les jolies choses ». Une plongée dans l’univers Motown permet de continuer sur ce même ton moitié reposé, moitié carrément dans les vaps. Quatre couvercles pour un rêve californien. Et puis à nouveau des habitués, qui ne viennent pas de Montréal, et qui s’emparent d’un morceau que j’aime profondément. Un 45t des Royal Trux que monsieur Greg passait en boucle dans sa chambre. Du lancinant, du classe, du han ! La jeunesse sonique officielle vient elle aussi se la jouer cool. On reprend les charpentiers à la new-yorkaise. Avec plaisir. Un morceau emblématique débarque, joué par un grand dont je veux l’album là tout de suite pour tous mes petits déjeuners dehors sans se presser. Pour finir, un peu d’herbe. Comme chez Motown, on peut se plonger du côté de la Jamaique et ramasser des reprises splendides presque les yeux fermés. Quand c’est pour reprendre le King, c’est encore meilleur.
Je repars demain matin.
Bisous.



STRSKMX#06